« Le temps s'enfuit, mais le désir reste. Le sable s'écoule toujours trop rapidement dans le conduit du sablier que j'ai déposé juste à côté de mon écran d'ordinateur, au moment où cette folie a commencé. »
Grégoire Porter, PDG d'une importante firme comptable de Montréal, est un homme d'affaires aguerri, un multimillionnaire pour qui le temps est devenu une véritable obsession. Il aimerait pouvoir l'arrêter. En quête d'un bien-être absolu, il mène une double vie, se croyant un peu plus près du bonheur chaque jour. Malheureusement, celui-ci se cache rarement là où on le croit. Greg devra regarder avec les yeux du cœur s'il veut réussir à le trouver.
Mais le temps passe…
Éditeur : Libre expression
Parution : avril 2016
Genre : récit / amour
Comme j'avais bien aimé son premier roman l'an passé, j'avais bien envie de lire celui-ci. J'ai bien fait parce que je l'ai bien apprécié, même que je l'ai préféré au premier. Grégoire, workaholic, court toujours après le temps. Tellement, qu'arriver en retard est devenu une habitude pour lui. Il entretient un rapport particulier avec son sablier, qui ne semble pas le quitter ; il regarde et calcule le temps au grain de sable près. Grégoire est marié à Anna, mais leur relation manque malheureusement d'étincelle et commence à se faner. Ce dernier entreprend alors, sans trop de remords, une correspondance avec Honey45. Malgré ses sentiments encore présents pour sa femme, il s'entiche d'Honey dès la première conversation et joue sur les deux terrains.
Malgré la distance que j'ai ressenti au départ pour le personnage de Grégoire, il est venu me toucher et me surprendre. On le voit devenir plus humain et l'amour qu'il porte à sa mère ne peut pas faire autrement que de nous attendrir à son sujet. J'ai même développé de l'estime pour lui après les quelques gestes généreux qu'il posera ici et là, notamment une fois envers un petit garçon qui semble si triste et si seul, et une autre fois envers une vieille dame éplorée.
J'ai aimé la division des chapitres, qui pour la majorité sont divisés en trois partie. Au début de chaque chapitre, le narrateur nous confie ses faits et gestes du quotidien. Ensuite, il y a des échanges de textos, soit avec Honey, soit avec un de ses copains. Et pour finir il y a un récit, dans lequel nous sommes propulsés dans l'avenir alors que Grégoire se prépare à partir en voyage avec une femme dont l'identité restera secrète jusqu'à quelques pages de la fin. Laquelle sera l'élue?
Maxime Landry a une plume fluide et j'ai lu ce roman avec plaisir. Les divisions sont une belle façon d'amener l'intrigue et de nous y intéresser. L'escapade en voyage et ce qui s'en dégage est un moment qui m'a beaucoup plu. Je vous souhaite à tous de regarder avec les yeux du cœur et de pouvoir l'ouvrir, d'apprendre à dépenser votre temps pour l'essentiel, mais surtout de reconnaître le bonheur, là où il se trouve. C'est cette empreinte que ce livre me laissera, et je l'espère, à ses autres lecteurs aussi.
Du même auteur:
Dernier appel pour l'embarquement: X
Comme j'avais bien aimé son premier roman l'an passé, j'avais bien envie de lire celui-ci. J'ai bien fait parce que je l'ai bien apprécié, même que je l'ai préféré au premier. Grégoire, workaholic, court toujours après le temps. Tellement, qu'arriver en retard est devenu une habitude pour lui. Il entretient un rapport particulier avec son sablier, qui ne semble pas le quitter ; il regarde et calcule le temps au grain de sable près. Grégoire est marié à Anna, mais leur relation manque malheureusement d'étincelle et commence à se faner. Ce dernier entreprend alors, sans trop de remords, une correspondance avec Honey45. Malgré ses sentiments encore présents pour sa femme, il s'entiche d'Honey dès la première conversation et joue sur les deux terrains.
Malgré la distance que j'ai ressenti au départ pour le personnage de Grégoire, il est venu me toucher et me surprendre. On le voit devenir plus humain et l'amour qu'il porte à sa mère ne peut pas faire autrement que de nous attendrir à son sujet. J'ai même développé de l'estime pour lui après les quelques gestes généreux qu'il posera ici et là, notamment une fois envers un petit garçon qui semble si triste et si seul, et une autre fois envers une vieille dame éplorée.
J'ai aimé la division des chapitres, qui pour la majorité sont divisés en trois partie. Au début de chaque chapitre, le narrateur nous confie ses faits et gestes du quotidien. Ensuite, il y a des échanges de textos, soit avec Honey, soit avec un de ses copains. Et pour finir il y a un récit, dans lequel nous sommes propulsés dans l'avenir alors que Grégoire se prépare à partir en voyage avec une femme dont l'identité restera secrète jusqu'à quelques pages de la fin. Laquelle sera l'élue?
Maxime Landry a une plume fluide et j'ai lu ce roman avec plaisir. Les divisions sont une belle façon d'amener l'intrigue et de nous y intéresser. L'escapade en voyage et ce qui s'en dégage est un moment qui m'a beaucoup plu. Je vous souhaite à tous de regarder avec les yeux du cœur et de pouvoir l'ouvrir, d'apprendre à dépenser votre temps pour l'essentiel, mais surtout de reconnaître le bonheur, là où il se trouve. C'est cette empreinte que ce livre me laissera, et je l'espère, à ses autres lecteurs aussi.
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Dernier appel pour l'embarquement: X
Fils cherche père, si affinités: X
J'étais persuadée que Maxime Landry faisait dans le genre autobiographique (un peu comme Lise Dion mettons)
RépondreSupprimerTu as suscité mon intérêt... surtout qu'il semble en partie construit sur une base épistolaire (et j'adore ça)