26/04/2022

La cage - Hervé Gagnon

 

Lévis, 1763. Marie-Josephte Corriveau, condamnée à mort pour le meurtre de son mari, est pendue et son corps enfermé dans une cage en fer à la croisée des chemins. Montréal, 1851. La cage de la Corriveau est exposée à Montréal. Eugénie Lachance et son petit frère, Alexis, jeunes orphelins employés dans une manufacture, décident de s’offrir ce modeste divertissement. La vue de l’objet a un effet inquiétant sur la douce Eugénie. Pire encore, des femmes qui ont visité la cage assassinent leur mari!

En tentant d’éclaircir l’affaire, le constable Seamus O’Finnigan découvre l’étrange pouvoir de l’objet, mais aussi le passé trouble du jeune Alexis.

Éditeur: Hugo & Cie
Distributeur: Hachette Canada
Genre: Suspense
Parution: Mars 2022






Marie-Josephte Corriveau est une femme dont l'histoire et la légende m'intriguent depuis que je suis toute petite puisque, lorsque nous rendons visite à ma grand-mère, nous passons devant l'endroit où sa dépouille a été exposée. Le récit débute rapidement, en 1763, alors que les gestes de Marie-Josephte Corriveau envers son mari sont décrits. À partir de là, l'intensité monte en flèche et le mystère s'épaissit, jusqu'à finalement s'essouffler. Alors que nous sommes propulsés plusieurs années plus tard, en 1851, et que les comportements singuliers d'Eugénie et d'Alexis sont captivants, l'auteur dérive sur leur cas, reléguant au second plan celle de La Corriveau. Néanmoins, le lien fraternel entre ces deux orphelins qui se tiennent les coudes est émouvant. Alexis est un bon vivant. Souriant à la vie, il a le bonheur facile. De son côté, Eugénie est une sœur protectrice qui a à cœur le bien de son jeune frère. 

Malheureusement, une grande partie de l'intrigue est inscrite sur la quatrième de couverture, et, à la suite de la lecture, plusieurs questions restent sans réponse. J'ai bien aimé le fil conducteur qui aborde une portion de la vie de La Corriveau et j'aurais apprécié qu'il soit davantage exploité. Également, je suis déçue que l'auteur ait commis une erreur au sujet de son dernier mari, le renommant incorrectement Charles Dodier. Cependant, je dois avouer que Hervé Gagnon m'a bien eue. J'ai refermé ce livre abasourdie grâce aux rebondissements finaux en ce qui a trait à Eugénie et à Alexis, à leur passé et leurs gestes. En bref, c'est un roman qui a ses bons côtés. Elle est intrigante par moment, mais les liens entre les deux histoires sont parfois difficiles à faire. Quant à la conclusion, elle est surprenante, mais reste floue sur certains points. 


Merci à Hachette Canada
pour cette lecture 
   

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