Quelques mois après la disparition du caïd Sir Chuck, Antoine Aubin se trouve impliqué malgré lui dans l'histoire d'un psychopathe en phase terminale qui veut partir avant de subir son procès pour meurtre. Avec l'assistance du lieutenant-détective Donald McGraw, Antoine tente d'empêcher le monstre d'arriver à ses fins. Pour le policier, une enquête prend une drôle de tournure : un tueur – probablement en série – s'en donne à cœur joie en assassinant des criminalistes de manière très très créative. McGraw et Antoine devront faire équipe en jouant avec la vie, la mort, les bons et les méchants… encore une fois.
Éditeur: Libre expression
Genre: Policier
Parution: Mai 2021
Se concluant d'une belle manière, le premier tome ne m'avait pas laissé sous-entendre qu'une suite serait écrite. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir cette nouveauté. Ayant bien aimé Dis-moi qui doit mourir, je n'ai pas hésité à lire celui-ci. Marc-André Chabot commence ce récit par la fin. En plus de connaître la fâcheuse position dans laquelle se retrouve Donald McGraw, l'identité du coupable est dévoilée assez rapidement. Cette manière de faire rend la lecture davantage exaltante puisque l'on sait si l'équipe se rapproche, ou non, de la vérité. Alors que le but ultime du meurtrier est connu, c'est une course contre la montre qui s'enclenche pour empêcher le pire.
L'escouade de Donald McGraw, dont nous avons fait la connaissance dans le premier tome, s'allie avec celle de Dany Simard pour coincer ce tueur en série aux méthodes inusitées et barbares. À travers cette enquête, se glisse une deuxième histoire dans laquelle se retrouve impliqué Antoine, personnage majeur du premier volet. Cette partie, qui n'apporte rien à l'intrigue principale, a malheureusement coupé mon rythme de lecture, faisant redescendre mon excitation envers la poursuite du criminel. Ces bouts en moins, mon intérêt aurait été plus fort et plus soutenu. Cependant, ces moments mettent de l'avant un autre côté du système, et nous permettent de revoir Antoine et sa conjointe.
Chaque membre de la nouvelle équipe se laisse porter par son instinct, utilisant ses compétences au maximum. Contrôlant leurs émotions au mieux de leurs capacités, ils démontrent qu'ils sont humains et que les faits relatés dans les documents les touchent. Tout comme les policiers, certains passages nous heurtent, nous enragent. Ce deuxième roman, à l’instar du premier, nous confronte vis-à-vis nos valeurs et nos sentiments envers ceux qui défendent avec ardeur les pourris de ce monde et les injustices du système judiciaire.
De la même série:
Dis-moi qui doit mourir: X
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire