16/08/2023

Les cent ans de Lenni et Margot - Marianne Cronin

 

La vie est courte. Lenni, du haut de ses dix-sept ans, le sait mieux que personne : les médecins sont formels, ses jours sont comptés.

Pourtant, elle est bien décidée à montrer au personnel de l’hôpital de Glasgow qu’elle n’en a pas encore fini avec la vie. Pendant un cours de peinture, elle rencontre Margot : quatre-vingt-trois ans, une bonne humeur constante et un esprit de contradiction affûté. Elle aussi est arrivée au dernier chapitre de son existence.

Quand elles se rendent compte qu’à elles deux, elles ont cent ans, c’est une révélation. Pour chacune de ces années, Lenni et Margot décident de peindre un tableau. Pour chacun de ces moments remplis d’amour, de rires ou de larmes, mais surtout de souvenirs inoubliables qu’elles vont se raconter, jour après jour. Car même si leur histoire commune touche à sa fin, elles ont l’intention de profiter de la moindre
minute, jusqu’au dernier instant…

Éditeur: Mazarine
Distributeur: Hachette Canada
Genre: Contemporain
Parution: Juillet 2023







La quatrième de couverture, annonçant une histoire émouvante, m'avait fait de grandes promesses. Malheureusement, ce récit n'a pas fonctionné pour moi. Je l'ai trouvé long, à plusieurs reprises, jusqu'aux trente dernières pages, là où la narratrice change. Aussi, je n'ai pas su m'attacher aux personnages principaux, soit Lenni et Margot. Je ne suis même pas certaine de pouvoir décrire leur personnalité tant elles manquaient de couleurs.  

Les premiers chapitres, alors que Lenni est seule, m'ont paru ennuyeux. Et alors qu'elle fait la rencontre de Margot, je me suis attendu à ce que le récit gagne en intérêt, mais l'auteure passe trop peu de temps dans le présent, toujours plongée dans le passé à nous dépeindre de courtes histoires qui ne restent qu'en surface.

Outre cela, le roman comporte de beaux messages comme le fait que la vie est courte et qu'il faut profiter de chaque instant. Et, malgré l'odeur de la mort qui plane, c'est plutôt la vie qui prend toute la place avec le cheminement de Margot. Le plus émouvant fut les courts instants du présent pendant lesquels Lenni forge des liens avec le père Arthur et Margot. De les voir prendre soin l'un de l'autre. 

En conclusion, il y a eu trop de Margot, et pas assez de Lenni et, surtout, pas assez de moments entre elles. La prémisse avait tout d'une histoire touchante, mais le tout a manqué de scènes au présent, de profondeur, de chaleur humaine, de personnalité et, surtout, d'émotions. 


pour cette lecture     





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