28/03/2022

Le cartel du Poisson - Caroline Auger

 

Quand une inconnue lui envoie la photo d’un homme qui ressemble à son père, Ève-Marie est sous le choc. Sa mère lui a toujours dit qu’il avait été tué par des guérilleros au Pérou quand elle était toute petite. Sauf que le médaillon qu’il porte au cou ne ment pas.

Ève-Marie veut en avoir le cœur net et saute dans un avion pour le retrouver.

Mais si c’était un piège ?

Éditeur: Bayard Canada
Genre: Suspense
Parution: Février 2022







Dans son dernier roman, Le cartel du Poisson, Caroline Auger transporte ses lecteurs au Pérou. D'un côté, l'on suit Ève-Marie qui est à la recherche de son père, prétendu mort. Elle est une jeune femme déterminée et courageuse. Forte, elle garde la tête haute et n'hésite pas à prendre des risques pour sauver sa peau. De l'autre, il y a Miranda et El Challwa, deux habitants du Pérou. La personnalité de ce dernier est mystérieuse: certains éléments nous laissent croire qu'il est fondamentalement bon, alors que d'autres nous font douter au point de rester méfiant envers lui.  L'altruisme et l'égoïsme se confrontent en lui, et c'est une part de lui qui nous fait enrager à certains moments de l'histoire. 

Les personnages exposent une partie du Pérou, plutôt pauvre, dans laquelle les habitants sont prêts à beaucoup pour se sortir de la misère. Certains vont même jusqu'à éteindre leur petite voix intérieure qui essaie de leur dicter le bon chemin à suivre. Magouilles et trahisons sont au cœur de ce récit, mais l'amour et l'entraide sont aussi présents et bien souvent là où on ne les attendait plus! Des personnages nous déçoivent, d'autres au contraire nous surprennent et certains, malheureusement, restent fidèles à eux-mêmes. 

L'intrigue débute doucement alors que tout se met en place et que les liens entre chacun sont divulgués. À partir du moment où Ève-Marie pose les pieds au Pérou, tout déboule grâce à un rythme soutenu. Les révélations et les retournements de situation maintiennent l'intérêt envers l'histoire qui nous captive de plus en plus jusqu'à la chute inattendue. 

Merci à Bayard
pour ce périple 



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