En Angleterre, les voitures sans conducteur sont devenues obligatoires. Un hacker prend le contrôle de huit de ces véhicules avec leurs passagers et les programme pour les diriger vers une collision fatale. Une seule de ces voitures peut être arrêtée dans cette course folle, celle que le public choisira via les réseaux sociaux. Chaque passager doit plaider sa cause pour influencer les votes.
Éditeur: Hugo&Cie
Éditeur: Hugo&Cie
Distributeur: Hachette Canada
Genre: Suspense
Parution: Janvier 2020
Genre: Suspense
Parution: Janvier 2020
J'ai bien aimé ce livre dans lequel le lecteur suit, d'une part, huit passagers pris à l'intérieur d'une voiture à cent pour cent automatisée, sans possibilité de freiner ni d'ouvrir les portes. De l'autre part, l'auteur expose les débats à la commission d'enquête sur les accidents routiers mettant en scène quelques personnages, issus de milieux divers, pour statuer sur la responsabilité, ou non, des voitures. Les prisonniers ont tous des modes de vie, des origines, des âges et des histoires qui diffèrent les uns aux autres, ce quoi nous pousse à se demander quel est leur point commun.
L'univers est futuriste, mais pas trop: les voitures sont autonomes, et quelques gadgets sont un peu plus évolués qu'aujourd'hui comme une bague avec traqueur d'activité. Le hacker, qui exhibe son méfait sur les réseaux sociaux, met en perspective qu'une infime portion de la vie des Passagers dans le but de les faire mal paraître. Il laisse ensuite le lecteur à ses spéculations. J'ai fini par me prendre au jeu, à me mettre dans la peau de Libby et de penser au choix ardu qu'elle doit faire. L'auteur s'amuse avec les commissaires et les téléspectateurs, mais aussi avec le lecteur. Dépendamment de l'âge des gens et de leur situation, on s'attache davantage à l'un ou à l'autre. Avec les révélations choquantes, l'on tend à changer d'idée. Ensuite, John Marrs divulgue les pensées des Passagers pour exposer leur point de vue et le contexte, sans détour, et notre choix ne s'avère plus certain, encore une fois! Sur qui miserez-vous?
Les nombreux revirements de la fin sont, en majorité, surprenants. C'est un livre qui porte évidemment à la réflexion au sujet de l'intelligence artificielle et des bidules électroniques ainsi qu'envers l'usage que l'on en fait et l'importance qu’on leur accorde, mais aussi vis-à-vis des choix que nous faisons.
L'univers est futuriste, mais pas trop: les voitures sont autonomes, et quelques gadgets sont un peu plus évolués qu'aujourd'hui comme une bague avec traqueur d'activité. Le hacker, qui exhibe son méfait sur les réseaux sociaux, met en perspective qu'une infime portion de la vie des Passagers dans le but de les faire mal paraître. Il laisse ensuite le lecteur à ses spéculations. J'ai fini par me prendre au jeu, à me mettre dans la peau de Libby et de penser au choix ardu qu'elle doit faire. L'auteur s'amuse avec les commissaires et les téléspectateurs, mais aussi avec le lecteur. Dépendamment de l'âge des gens et de leur situation, on s'attache davantage à l'un ou à l'autre. Avec les révélations choquantes, l'on tend à changer d'idée. Ensuite, John Marrs divulgue les pensées des Passagers pour exposer leur point de vue et le contexte, sans détour, et notre choix ne s'avère plus certain, encore une fois! Sur qui miserez-vous?
Les nombreux revirements de la fin sont, en majorité, surprenants. C'est un livre qui porte évidemment à la réflexion au sujet de l'intelligence artificielle et des bidules électroniques ainsi qu'envers l'usage que l'on en fait et l'importance qu’on leur accorde, mais aussi vis-à-vis des choix que nous faisons.
Merci à Hachette Canada
pour cette lecture trépidante
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