03/09/2019

Les réservoirs de l'abîme - Stéphane Choquette

Janvier 1998. Crise du verglas. Panne généralisée. Nicolas, 14 ans, est confiné dans sa maison avec sa grand-mère malade. Tous les voisins ont déserté le quartier, mais la grand-mère de Nicolas refuse d’aller dans un refuge. Dans cette ville fantôme aux allures apocalyptiques, un homme erre de maison en maison affublé d’un masque à gaz, et des événements inquiétants se multiplient : vols de génératrices, disparitions d’animaux… et enlèvements d’enfants. Nicolas parviendra-t-il à trouver de bonnes âmes pour lui venir en aide?

Une aventure de survie trépidante qui nous fait frissonner aussi bien de froid que de peur.


Éditeur: Québec Amérique
Genre: Suspense 
Parution: Septembre 2019









Nicolas, quatorze ans, vit seul avec sa grand-mère. En plus de manquer d'électricité, les réserves de nourriture fondent à vue d’œil et la toux de sa grand-mère semble empirer de jour en jour. Malgré son jeune âge et tout ce qui lui tombe dessus, Nicolas conserve son sang-froid. Il est terre à terre, il appréhende les dangers, mais il garde la tête haute pour l'unique membre de sa famille qui lui reste. Heureusement pour lui, il croise la route de Michel, un bon samaritain qui a le cœur sur la main. Sa fille, Sophie, a un caractère assez bourru, au départ, qui nous donne envie de la comprendre, de la connaître davantage. L'amitié qui se développe entre elle et Nicolas est charmante et très réaliste. Les petites zizanies et les taquineries entre eux font sourire. Ils ajoutent un peu de légèreté dans cette ambiance plutôt froide. 

Sachant que des gens assez louches rôdent tout près, on lit le roman aux aguets, avec une certaine nervosité pour les personnages auxquels on s'attache doucement. Le livre débute tranquillement, mais il nous tient en haleine dans la seconde partie. À chaque instant où l'on croit que les personnages auront un moment de répit, quelque chose part en vrille et le cauchemar recommence. Mon seul point négatif, et c'est vraiment personnel, est la fin ouverte. Je déteste terminer un roman et ne pas connaître le fin mot de l'histoire. Je n'aime pas avoir à imaginer la suite, je préfère que l'auteur me la donne. Entre les voleurs du quartier, un homme bizarre et les réserves qui s'épuisent au magasin du coin, la survie n'est pas facile. Et si ce n'était que de Nicolas et de sa grand-mère dont il était question, mais il y a aussi d'autres vies en jeu, dont celle d'un petit garçon porté disparu il y a déjà plusieurs jours. 



pour ces émotions     







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