La papeterie du bonheur - Sally Page

 

Pour surmonter une rupture douloureuse, Liz, 39 ans, accepte de s’occuper pendant un temps de la boutique londonienne de son vieil oncle Wilbur, qui vient d’être hospitalisé.

Peu à peu, Liz rajeunit la gamme de la papeterie et découvre qu’elle aime échanger avec les clients qui souvent, pendant qu’ils essaient un stylo-plume ou choisissent un carnet, se laissent aller à des confidences.

Ses rencontres avec Ruth, une pasteure cachant une blessure encore vive, Malcolm, un septuagénaire déprimé qui n’arrive pas à achever un roman sur les fantômes peuplant le cimetière d’Highgate, et Erik, l’opticien du quartier, vont lui ouvrir de nouvelles perspectives.

Éditeur: L'archipel
Distributeur: Interforum Éditis Canada
Genre: Contemporain
Parution: 30 mai 2025

Mon avis

À la suite d'une grande déception, Liz, personnage principal, reprend le flambeau de la papeterie de son oncle malade à Londres. Insécure, on la voit prendre peu à peu sa place et apporter des changements significatifs à la boutique, qui font jaser le quartier, en la rendant davantage à son image. La majeure partie de ce roman se déroule entre les murs de ce commerce, là où Liz rencontre des gens sympathiques, de bonne foi et généreux. 

Cependant, l'intrigue est lente par moment, surtout lors des longues discussions sur Karl Marx ou George Eliot, par exemple. Ce rythme m'a parfois fait décrocher, mais je tenais bon pour découvrir la suite de l'histoire de Ruth, de Malcolm et d'Érik le Viking, entre autres. Les thèmes principaux, plutôt bien abordés, sont le pardon, la réconciliation, les efforts et l'entraide au sein d'une amitié. J'ai également bien aimé le côté correspondance qui est exploité qui se marie bien avec les articles de papeterie.

Ce roman met l'accent sur les rencontres hasardeuses, celles auxquelles on ne s'y attend pas, mais qui nous apportent beaucoup en fin de compte. En général, ce fut une lecture doudou, mais, par moment, il manque un petit quelque chose à ce récit. Néanmoins, l'ambiance est chaleureuse grâce au réaménagement subtil de Liz, aux mots et dessins épinglés sur le babillard qui relatent une partie de l'histoire des visiteurs, et à la grande amitié improbable entre Liz, Malcolm le septuagénaire et Ruth.

Merci à Interforum Canada

pour cette belle ambiance