Un assassin est retrouvé enfermé dans un condo du centre-ville de Montréal aux côtés de sa victime. Le visage du meurtrier est mutilé et ses dents, arrachées, rendant son identification impossible. En plus, il refuse de prononcer le moindre mot.
Qui est ce mystérieux inconnu ?
Quelle raison se cache derrière son silence obstiné ?
Et pourquoi, dix-huit mois après avoir été emprisonné dans un pénitencier à sécurité maximale, exige-t-il de parler à Geneviève Fiola, l’une des multiples fausses identités d’Ana Blanc ?
Ana, arnaqueuse professionnelle, devra éplucher les nombreuses couches de son propre passé pour lever le voile sur cette affaire.
QUEL EST NOTRE VRAI VISAGE QUAND TOUS NOS MASQUES TOMBENT ?
Éditeur: Mortagne
Genre: Suspense
Parution: Avril 2025
L'histoire est fascinante dès le départ grâce à une sexagénaire indiscrète, à la limite voyeuse, qui capte notre attention avec ses observations et, ensuite, grâce au métier peu conventionnel d'Ana. Cette arnaqueuse de haut niveau effectue des fraudes ingénieuses et surprenantes. Ses tours de passe-passe réveillent une certaine curiosité et un intérêt marqué face à son organisation impeccable et son sens du détail. De plus, Ana dégage une grande confiance en elle, et elle ne s'en laisse pas imposer. Cette dernière est une femme d'esprit et elle est impressionnante dans chacun des rôles qu'elle joue.
J'ai adoré ce roman de Mikaël Archambault grâce à sa plume et ses jeux de mots, au personnage coloré d'Ana et ses répliques mordantes ainsi que l'humour présent tout au long du récit. Par une demande saugrenue, elle, qui fait tout pour se tenir loin des autorités et des gens de la presse, se retrouve à soutirer des renseignements à un prisonnier incarcéré depuis dix-huit mois: l'homme au masque de chair. Ce dernier, qui garde son identité secrète, lui donne des indices au compte-gouttes dans le but de faire un échange d'informations. La situation incongrue ainsi que leurs histoires personnelles sèment immanquablement une panoplie de questions.
Les réponses s'imbriquent tel un casse-tête dont les morceaux sont rapportés un à la fois. Tantôt, c'est la cantinière du coin qui relate un fait important, ensuite c'est Jacques le policier qui a un renseignement à ajouter. Il va sans dire que Ana joue à un jeu dangereux, et certains d'entre eux qui sont impliqués se brûlent assurément les doigts. La tension, peu présente au début du roman, ne fait qu'augmenter jusqu'à ce que des vies soient en danger, et que des armes soient de la partie.
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Merci aux Éditions De Mortagne
pour cette chasse à l'identité
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