Quatre jeunes universitaires en quête de sensations fortes et d’un article percutant pour leur journal étudiant ont décidé de squatter une maison à la réputation sordide. Au fil de leur expérience, le passé sombre de la maison se manifeste ; un vieux journal intime, un voisin qui semble en savoir long, une poupée abandonnée à la cave, un chien famélique qui rôde… Les cauchemars et obsessions se multiplient et il leur faut se rendre à l’évidence : les démons attendus ne sont pas ceux qui se présentent à eux.
Éditeur : Québec Amérique
Genre : Suspense psychologique / Drame / Horreur
Parution : Octobre 2016
Je ne suis pas une adepte des romans de suspense et encore moins d'horreur, mais le résumé m'a intriguée et j'ai décidé d'y plonger. Et je dois dire que je suis agréablement surprise. La scène d'ouverture est déconcertante, macabre et elle amorce bien le roman.
Par la suite, nous nous retrouvons un an plus tard avec 4 étudiants en communication. Will, Jon, Lydia et Marilou veulent frapper fort : produire un article original qui fera jaser. C'est alors qu'ils ont l'idée de squatter La guillotine, lieu de plusieurs drames. Les quatre collègues entretiennent une belle dynamique de groupe avec des répliques tirant sur l'humour. La relation entre Lydia et Marilou allège l'atmosphère. Elles se moquent l'une de l'autre en toute amitié et nous pouvons sentir cette belle fraternité singulière.
Alors que les étudiants sont dans la maison, l'auteure amène des fragments du passé avec la trouvaille d'un journal intime datant des années 50. Cela a donné un joli ton à la mise en place et j'ai bien aimé m'immerger dans le récit de cette Simone.
Véronique Drouin dirige bien son roman. Les descriptions sont courtes, claires et utilisées à bon escient. Des mystères apparaissent et font augmenter la tension, tranquillement, de page en page atteignant leur apogée à moins de cinquante pages de la fin. La tension décuple alors et on sent le stress arriver. La progression se fait lentement, mais sans ennui puisqu'il y a toujours au moins un petit détail de nouveau qui retient notre attention et nous captive. Ce qui est intéressant est le fait que le gros de l'action se passe que sur quelques pages, et malgré tout, nous n'avons pas l'impression que le tout est amené à trop grande vitesse : l'intrigue est bien menée et l'action réfléchie depuis le début, nous laissant entrevoir cette explosion finale.
Deux scènes sont un peu plus macabres, mais l'auteure ne s'arrête pas particulièrement aux détails et ça ne tombe pas dans le mauvais goût. Le récit vient jouer en grande partie au niveau psychologique. Alors qu'on commence à comprendre que quelque chose ne tourne vraiment pas rond, on se pose des questions et c'est angoissant. Et la fin, elle prend aux tripes !
Le passé de la maison et leurs cauchemars les rattrapent. S'en sortiront-ils indemnes ?
Éditeur : Québec Amérique
Genre : Suspense psychologique / Drame / Horreur
Parution : Octobre 2016
Je ne suis pas une adepte des romans de suspense et encore moins d'horreur, mais le résumé m'a intriguée et j'ai décidé d'y plonger. Et je dois dire que je suis agréablement surprise. La scène d'ouverture est déconcertante, macabre et elle amorce bien le roman.
Par la suite, nous nous retrouvons un an plus tard avec 4 étudiants en communication. Will, Jon, Lydia et Marilou veulent frapper fort : produire un article original qui fera jaser. C'est alors qu'ils ont l'idée de squatter La guillotine, lieu de plusieurs drames. Les quatre collègues entretiennent une belle dynamique de groupe avec des répliques tirant sur l'humour. La relation entre Lydia et Marilou allège l'atmosphère. Elles se moquent l'une de l'autre en toute amitié et nous pouvons sentir cette belle fraternité singulière.
Alors que les étudiants sont dans la maison, l'auteure amène des fragments du passé avec la trouvaille d'un journal intime datant des années 50. Cela a donné un joli ton à la mise en place et j'ai bien aimé m'immerger dans le récit de cette Simone.
Véronique Drouin dirige bien son roman. Les descriptions sont courtes, claires et utilisées à bon escient. Des mystères apparaissent et font augmenter la tension, tranquillement, de page en page atteignant leur apogée à moins de cinquante pages de la fin. La tension décuple alors et on sent le stress arriver. La progression se fait lentement, mais sans ennui puisqu'il y a toujours au moins un petit détail de nouveau qui retient notre attention et nous captive. Ce qui est intéressant est le fait que le gros de l'action se passe que sur quelques pages, et malgré tout, nous n'avons pas l'impression que le tout est amené à trop grande vitesse : l'intrigue est bien menée et l'action réfléchie depuis le début, nous laissant entrevoir cette explosion finale.
Deux scènes sont un peu plus macabres, mais l'auteure ne s'arrête pas particulièrement aux détails et ça ne tombe pas dans le mauvais goût. Le récit vient jouer en grande partie au niveau psychologique. Alors qu'on commence à comprendre que quelque chose ne tourne vraiment pas rond, on se pose des questions et c'est angoissant. Et la fin, elle prend aux tripes !
Le passé de la maison et leurs cauchemars les rattrapent. S'en sortiront-ils indemnes ?
Merci à Québec Amérique
pour ce moment d'angoisse
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire