Charley se réveille sur une île somptueuse qui ne figure sur aucune carte. Elle y survit tant bien que mal avant de rencontrer Thad, le leader du clan des humains présents sur Nil.
Il lui apprend la vérité, glaçante : pour quitter cet enfer paradisiaque, il faut trouver une des portes qui apparaissent au hasard sur l'île ...
Il n'y en a qu'une par jour. Une seule personne peut l'emprunter. Pire encore, les adolescents n'ont qu'un an pour s'échapper. Sinon, c'est la mort.
Le compte à rebours a déjà commencé...
Éditeur : PKJ
Distributeur : Interforum Editis Canada
Genre : Science-fiction / Fantastique / Aventure
Parution : Mai 2016
Nil est en fait une île maléfique sur laquelle s'échapper demande beaucoup d'effort, sur laquelle personne n'a le droit de vivre une 366e journée. Charley arrive sur l'île par une porte, un chatoiement de chaleur intense. Et elle y arrive nue : aucun matériel ne passe au travers des portes. C'est la façon de faire de Nil. Au courant de la lecture, l'auteure alterne entre deux narrateurs. Nous avons la chance d'avoir deux points de vue à l'opposé, celui de Charley, la nouvelle, et celui de Thad, qui est là depuis plus de 200 jours.
Charley est une fille surprenante de par sa très grande débrouillardise. Je ne suis pas sûre qu'à sa place j'aurais réussi à garder la tête froide comme elle a su le faire. L'île ne fait pas de cadeau et chacun doit se débrouiller pour survivre avec intelligence, et parfois, avec une dose d'imagination. Charley a survécu seule jusqu'à ce qu'elle trouve les gens de la Cité. À son arrivée, il y a vingt-et-un adolescents entre treize et dix-neuf ans, dont elle. Tous les membres du groupe sont courtois et prompts à intégrer les nouveaux. Entre les gens de la Cité, il se développent une amitié d'une belle intensité. Ils sont, pour la plupart, matures et ils se prennent bien en main.
Ce sont des gens bien organisés qui ont établi une façon de fonctionner qui tient bien la route; chacun a son rôle à jouer pour faciliter la survie de tous. Chacun y met du sien pour s'entendre et contribuer aux responsabilités. Tous sauf un! Possédant chacun leurs qualités, ils se servent de leurs talents pour apporter un soutien à la troupe. Il y a des moments où la force flanche un peu, mais tout le monde reste déterminé et fixé sur leur objectif: réussir à sortir de l'île.
Thad et Rives, son bras droit, sont de très bons leaders pour le groupe. Ils sont capables de donner leurs directives sans se prendre la tête. Ils prennent le temps d'écouter ce que les autres ont a dire et de les aider. Thad est un homme bon avec un grand cœur: vous succomberez à son charme!
C'est un endroit d'une beauté paradisiaque, mais un bourreau d'espoirs et vies. C'est une île tordue qui a le sens de l'ironie envers ses occupants. La beauté et la laideur s'y côtoient si naturellement: des couchés de soleil à couper le souffle, mais aussi des bêtes plus sauvages les unes que les autres s'y retrouvent.
Dans la première partie, je me suis attachée aux personnages, à la plupart d'entre eux, et je me suis prise à stresser pour eux et à leur souhaiter un bon dénouement. Vers la deuxième moitié, alors que les jours avancent, un sentiment d'urgence arrive et ne relâche pas jusqu'à la toute fin : les pages déboulent à grande vitesse. La roue tourne: de nouveaux arrivent, certains réussissent à trouver une porte pour s'en sortir, tandis que d'autres y laissent leur peau. Et c'est avec le cœur lourd que nous devons malheureusement en laisser partir.
C'est difficile de terminer le roman et d'en laisser certains, encore prisonniers de cette île maléfique. Les personnages m'ont laissé un vide. J'ai hâte de retrouver ceux qui sont restés sur l'île dans un deuxième tome que j'attendrai avec impatience.
Chronique du tome 2: X
Chronique du tome 3: X
Nil est en fait une île maléfique sur laquelle s'échapper demande beaucoup d'effort, sur laquelle personne n'a le droit de vivre une 366e journée. Charley arrive sur l'île par une porte, un chatoiement de chaleur intense. Et elle y arrive nue : aucun matériel ne passe au travers des portes. C'est la façon de faire de Nil. Au courant de la lecture, l'auteure alterne entre deux narrateurs. Nous avons la chance d'avoir deux points de vue à l'opposé, celui de Charley, la nouvelle, et celui de Thad, qui est là depuis plus de 200 jours.
Charley est une fille surprenante de par sa très grande débrouillardise. Je ne suis pas sûre qu'à sa place j'aurais réussi à garder la tête froide comme elle a su le faire. L'île ne fait pas de cadeau et chacun doit se débrouiller pour survivre avec intelligence, et parfois, avec une dose d'imagination. Charley a survécu seule jusqu'à ce qu'elle trouve les gens de la Cité. À son arrivée, il y a vingt-et-un adolescents entre treize et dix-neuf ans, dont elle. Tous les membres du groupe sont courtois et prompts à intégrer les nouveaux. Entre les gens de la Cité, il se développent une amitié d'une belle intensité. Ils sont, pour la plupart, matures et ils se prennent bien en main.
Ce sont des gens bien organisés qui ont établi une façon de fonctionner qui tient bien la route; chacun a son rôle à jouer pour faciliter la survie de tous. Chacun y met du sien pour s'entendre et contribuer aux responsabilités. Tous sauf un! Possédant chacun leurs qualités, ils se servent de leurs talents pour apporter un soutien à la troupe. Il y a des moments où la force flanche un peu, mais tout le monde reste déterminé et fixé sur leur objectif: réussir à sortir de l'île.
Thad et Rives, son bras droit, sont de très bons leaders pour le groupe. Ils sont capables de donner leurs directives sans se prendre la tête. Ils prennent le temps d'écouter ce que les autres ont a dire et de les aider. Thad est un homme bon avec un grand cœur: vous succomberez à son charme!
C'est un endroit d'une beauté paradisiaque, mais un bourreau d'espoirs et vies. C'est une île tordue qui a le sens de l'ironie envers ses occupants. La beauté et la laideur s'y côtoient si naturellement: des couchés de soleil à couper le souffle, mais aussi des bêtes plus sauvages les unes que les autres s'y retrouvent.
Dans la première partie, je me suis attachée aux personnages, à la plupart d'entre eux, et je me suis prise à stresser pour eux et à leur souhaiter un bon dénouement. Vers la deuxième moitié, alors que les jours avancent, un sentiment d'urgence arrive et ne relâche pas jusqu'à la toute fin : les pages déboulent à grande vitesse. La roue tourne: de nouveaux arrivent, certains réussissent à trouver une porte pour s'en sortir, tandis que d'autres y laissent leur peau. Et c'est avec le cœur lourd que nous devons malheureusement en laisser partir.
C'est difficile de terminer le roman et d'en laisser certains, encore prisonniers de cette île maléfique. Les personnages m'ont laissé un vide. J'ai hâte de retrouver ceux qui sont restés sur l'île dans un deuxième tome que j'attendrai avec impatience.
Chronique du tome 2: X
Chronique du tome 3: X
Merci à Interforum Canada
pour la lecture
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire