10/10/2016

Lancement de ... Kaïsha (Tome 3)


Informations à propos du lancement :
Jeudi 20 octobre 2016
18h00 à 20h00
Librairie Le Fureteur
25 rue Webster, Saint-Lambert, Qc
J4P 1W9

Auteure : Élisabeth Camirand 
Éditeur : AdA 
Publication du tome 3 : 10 octobre 2016

Qui est Kaïsha ?

Kaïsha est ce que l’on appelle une enfant de deux mondes. Dans l’univers des cinq nations, il s’agit d’une appellation honteuse donnée aux enfants dont les parents ne sont pas originaires de la même nation, de la même culture. Dans ce monde où les différents peuples se méprisent ouvertement, l’existence de ces enfants au sang «mélangé» est considéré comme une abomination. 

Ce qui rend Kaïsha unique est le fait que sa mère, ne pouvant se résoudre à garder cet enfant qu’elle n’aurait jamais dû concevoir, mais incapable de le tuer non plus, décide de l’abandonner au cœur d’une nation étrangère où nul ne pourrait deviner ses origines honteuses. Ce faisant, Kaïsha grandit en ignorant non seulement qu’elle est une enfant de deux mondes par son sang, mais également que la décision de sa mère a fait d’elle un être unique : une enfant de trois mondes. 

Enfant, Kaïsha était une jeune fille timide qui aurait pu facilement grandir pour devenir une femme douce et introvertie, heureuse de vivre un quotidien bercé par les saisons dans son village natal. Cependant, le jour de ses treize ans, elle découvre la vérité sur ses origines, et voit dès lors son destin être bouleversé. Elle se retrouve sur un chemin sombre, parsemé d’obstacles, qui la blessent autant qu’ils la font grandir, et qui forgent sa personne pour faire d’elle une véritable guerrière. Elle qui ne se prédestinait à aucune grandeur, elle se retrouve malgré elle à devenir un symbole autour duquel le monde entier se rassemble. Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir comment cet étrange destin a pu se développer.

Kaïsha est une femme courageuse, qui s’oublie dans sa volonté d’aider ceux qui lui sont chers. Elle peut tomber au plus bas de la souffrance humaine comme monter aux plus hauts honneurs, ses valeurs, son intégrité et sa détermination demeurent inchangés. Elle demeurera toujours, au fond d’elle, cette petite fille aux origines modestes, qui n’aspirait à rien d’autre que de vivre heureuse auprès de ses proches.




Nous voici à la veille de la sortie de ton troisième tome, comment ressens-tu cette fébrilité ? Est-ce la même qu’au premier et deuxième tome ?

Je ressens une grande fébrilité, et une nervosité! (haha!) Mais c’est une nervosité différente de celle que j’ai ressentie lorsque les tomes 1 et 2 sont sortis. Lorsque mes premiers romans ont été publiés, je n’avais aucune attente et je savais que les lecteurs n’en avaient pas non plus. Ils découvraient cette nouvelle série, l’univers que je voulais leur partager, et pour moi, il était autant possible qu’ils l’adorent qu’ils le détestent. J’ai été soufflée par les réactions que j’ai reçu dès les premiers mois, de tous les commentaires que je recevais de lecteurs et des chroniques qui sortaient les unes après les autres, qui classaient Kaïsha comme un coup de coeur ou lui donnaient cinq étoiles. 

À présent, j’espère simplement que le 3e tome sera à la hauteur des attentes, j’ai la pression! (haha!). Mais au-delà de mes insécurités, j’ai surtout très hâte de pouvoir à nouveau partager l’histoire de Kaïsha avec les lecteurs qui n’attendent que d’y replonger. J’espère qu’ils aimeront ce nouveau voyage. 

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile dans l’écriture de ce troisième tome ?

Le 3e tome de Kaïsha est le tome qui n’était pas prévu. Au départ, j’avais pour but d’écrire une trilogie, et le 3e aurait donc été le dernier et se serait conclu par la grande finale. Cependant, je me suis rapidement aperçu que j’avais trop de choses à dire pour que tout rentre dans un seul volume, d’où la nécessité de le séparer en 2 tomes. 

Ainsi, il a été plus complexe pour moi de structurer le 3e tome et de m’assurer qu’il tienne solidement comme roman à part entière, sans donner le sentiment au lecteur de ne lire qu’une longue introduction au 4e tome. Je pense avoir bien relevé ce défi, et j’ai donné au troisième tome de Kaïsha sa propre «personnalité», à l’image de ses prédécesseurs!

Quels émotions / sentiments espères-tu nous faire vivre pendant cette troisième aventure ? Ou encore, que devons-nous nous attendre à ressentir ?

Vous allez retrouver une Kaïsha très mature, qui va faire face à des obstacles extrêmement éprouvants, et qui doit constamment lutter entre ses sentiments personnels et ses devoirs. Elle est également confrontée à l’image que les gens se font d’elle et des attentes qu’ils ont envers elle, qui dépassent ce qu’elle aurait jamais pu imaginer et qui la font douter de sa capacité à y répondre. Je pense que vous allez vivre des montagnes russes émotives dans ce 3e tome!

Quel nouveau personnage affectionnes-tu plus particulièrement ? Pourquoi ?

Ah! Quel choix difficile! Je crois que j’affectionne énormément le personnage d’Uluweh, un petit garçon qui n’était pas du tout prévu au départ, mais qui s’est en quelques sortes imposé de lui-même dans l’histoire (c’est bien son genre, haha!). Il est aussi frondeur que charmant, et il m’a complètement charmée. Même s’il n’est pas le personnage le plus présent dans le tome, je ne peux plus imaginer cette histoire sans lui.

Quels sont les goûts littéraires et musicaux de Kaïsha ?

Un fait cocasse qui est quelques fois rapporté dans les tomes 2 et 3 est que Kaïsha n’est pas, au départ, une personne particulièrement érudie! Enfant, elle n’est allée à l’école que jusqu’à l’âge de 12 ans. Elle sait lire et écrire, mais n’a jamais eu réellement l’occasion de s’adonner à la lecture dans son enfance et je doute qu’il y ait eu beaucoup de romans dans le cottage d’Espérance. C’est seulement vers 15 ans, lorsqu’elle est arrivée dans les Montagnes et a vécu auprès de la famille de Zuo, qu’elle a commencé à s’intéresser à la lecture et a décidé de s’éduquer elle-même à travers les livres que Zuo lui fournissait.

Ainsi, je dirais que les livres préférés de Kaïsha sont tous ceux qui lui permettent d’apprendre de nouvelles choses. Je pense qu’elle doit particulièrement aimer les manuels portant sur les cinq nations et leur culture, et sans doute aussi ceux qui portent sur les Grands Félins ;)

Côté musique, c’est une excellente question! Je crois que les mélodies qu’elles préfère sont celles qui lui rappellent les musiques traditionnelles des Plaines, qu’elle entendait durant les fêtes au village, lorsqu’elle était enfant.




Kaïsha voyage beaucoup. Es-tu une grande voyageuse aussi ?
Qu’as-tu déjà visité, et quels sont tes prochaines destinations ?

Je ne suis pas aussi voyageuse que j’aimerais l’être, mais j’ai en effet eu la chance de faire plusieurs voyages dans ma vie, dans des environnements différents qui m’ont fait (et me font) encore rêver. J’ai visité plusieurs pays d’Europe et je rêve d’y retourner et d’en faire le tour. J’aimerais également énormément visiter le Japon un jour, ainsi que l’Ouest Canadien, que je n’ai jamais eu l’occasion de visiter!


Quels genres de livres lis-tu ? Et nomme-moi trois de tes coups de cœur, et pourquoi !?

Je lis de tout, vraiment. J’affectionne énormément les romans historiques, mais j’ai plusieurs favoris dans les styles fantastique, suspense et science fiction. 

Mes trois coups de cœur seraient sans doute :

- La série Harry Potter, pour avoir ouvert mon esprit à la lecture des romans pour la première fois, lorsque je n’avais que 8 ans

- Mémoire d’une Geïsha, d’Arthur Golden, qui est un roman incroyablement bien écrit que je peux relire encore et encore comme si c’était la première fois

- Maïna, de Dominique Demers, qui m’a donné pour la première fois l’envie d’écrire un roman à mon tour, alors que je n’avais que… 9 ans!

Qu’est-ce que tes personnages ont apporté dans ta vie personnelle ?

Mes personnages m’ont tellement apportée ! Cela peut sembler étrange, mais j’ai toujours eu le sentiment de ne pas avoir «créé» Kaïsha. Elle est venue à moi, m’a offert de raconter son histoire et celle de son monde, et je m’efforce de le faire de la manière la plus juste possible. J’admire Kaïsha, Ko-Bu-Tsu et Zuo. J’ai beau écrire leurs aventures, je rêve de les rencontrer, de voir devant moi ces personnes extraordinaires que j’ai vu grandir. D’une étrange façon, j’ai toujours eu la certitude qu’ils existent, quelque part dans une autre réalité. Ils sont à la fois près et loin de moi, comme une famille que je ne pourrai jamais réellement rencontrer. 

Et le seul fait de pouvoir écrire leur histoire et de la partager au monde entier a changé ma vie. Je ne pourrais pas leur être plus reconnaissante.

Tu es présentement dans l’écriture du quatrième et dernier tome de Kaïsha. Quel sentiment as-tu face à la fin de cette histoire ?

J’ai des sentiments très mitigés. D’un côté, j’ai hâte de poser enfin sur papier la conclusion de cette série. Lorsque j’ai commencé à l’écrire, je l’ai dit, j’étais obsédée par cet univers et l’histoire de cette jeune fille qu’était Kaïsha, et j’avais le sentiment que je devais la sortir de ma tête pour la mettre sur papier. Avec la rédaction du 4e tome, j’ai l’impression que lorsque le dernier point sera posé, j’aurai enfin complètement «libéré» Kaïsha de mon esprit, pour la laisser vivre à travers l’imaginaire de milliers de lecteurs. De cela, je serai très heureuse et émue. 

D’un autre côté, terminer cette série, c’est dire au revoir à cet univers qu’est celui des cinq nations, et je n’ai absolument pas envie de le quitter. Ce sera certainement un gros deuil.

À quoi peut-on s’attendre dans les prochaines années ? As-tu d’autres projets en cours de route, ou encore en tête, pour le « Après Kaïsha » ?

Mon principal projet est de terminer ma formation doctorale en psychologie! (haha!). Je pense que je vais prendre une petite pause après Kaïsha, mais il est absolument certain que l’écriture va continuer à faire partie de ma vie. Je n’ai encore aucun plan précis, mais après la création d’un univers aussi complexe que celui de Kaïsha, je crois que je ne pourrai pas m’empêcher d’y retourner un jour, pour une nouvelle histoire et de nouvelles aventures dans ces cinq nations qui m’obsèdent encore. Mais ce ne sera pas avec Kaïsha. Son histoire se terminera avec le 4e tome.



"Écrire Kaïsha a changé ma manière de voir le monde et me fait redécouvrir chaque jour le pouvoir des mots."

Vous pouvez aussi voir mes chroniques sur les deux premiers tomes.
Tome 1 : L'enfant des trois mondes X
Tome 2 : L'enfant des quatre mondes X

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