31/01/2016

Ceux qu'on aime - Steve Mosby

Vous laissez un message à l’un de vos proches, dont vous n’avez pas de nouvelles. Il ne vous répond que par mail ou par sms. De nos jours, rien de plus normal. Vous inquiétez-vous ? Imaginez-vous une seconde que ce n’est pas lui qui vous a répondu, qu’il est séquestré, privé d’eau et de nourriture… et que vous n’entendrez plus jamais le son de sa voix ?

Tel est le mode opératoire d’un tueur en série qui s’attaque à des jeunes femmes célibataires, les séquestre, endosse leur identité auprès de leurs proches et les laisse dépérir à petit feu, dans l’abandon le plus total.

Sam Currie est commissaire, Dave Lewis journaliste, tous deux ont sur la conscience la mort ancienne d’un parent, qu’ils auraient peut-être pu sauver s'ils avaient fait davantage attention à lui. Deux hommes hantés sur qui un piège infernal va se refermer, et qui devront trouver les ressources psychologiques nécessaires pour assumer leur passé, affronter le tueur et, cette fois, être là pour ceux qu’ils aiment.

Éditions:
Points / Sonatine
Genre: Suspense
                                       






Je dois dire que le roman commence quand même fort. On début avec Roger qui s'essouffle dans les ruelles du quartier, sans qu'on ne sache pourquoi, mais nous ressentons une certaine tension et je me suis même senti un peu stressée. Par contre, le rythme ralenti assez vite et pour rester à un point quasiment mort. 

Plusieurs choses m'ont déplu dans ce roman. Premièrement le rythme. Quoique nous entrons directement dans l'ambiance dès les premières lignes, le reste du roman, jusqu'au 50 dernières lignes est lent... presque ennuyant. Une chance que la tension remonte dans les dernières pages et qu'il y a de l'action!

Ensuite, il y avait beaucoup de personnages, certes tous utiles à l'histoire, mais avec les nombreux changements j'ai trouvé difficile de m'y retrouver. D'un chapitre à l'autre nous nous promenons entre les récits des différents personnages et cela demandait de lire quelques, voire plusieurs lignes, avant de savoir de qui il était question dans chacun des chapitres. De ce fait, j'ai trouvé difficile de m'attacher à ceux-ci. Je me suis accrochée qu'à un seul personnage; Tori. Cette-dernière est une fille fragile qui semble beaucoup sympathique, et tout simplement douce. Dès l'instant où j'ai fait sa rencontre, j'ai eu envie de la protéger de tout.

Pour terminer, j'ai senti ce roman un peu décousu; éparpillé ici et là. Les récits des personnages se chevauchait, je me perdais aussi avec le temps; j'ai eu de la difficulté à m'imaginer toutes les histoires qui se passe en même temps et faire une distinction avec ceux d'une autre journée. 

L'auteur nous amène quand même à prendre conscience qu'avec les réseaux sociaux et les nouveaux moyens de communication tout le monde peut facilement usurper l'identité de n'importe qui.

Steve Mosby a su sauver son roman de par le dénouement; j'ai été agréablement surprise lorsque la fin a été dévoilée. Je ne m'y attendais pas du tout; les petits fils dans ma tête se sont tous connectés et j'en ai été bouche-bée. Il aura au moins réussit à me berner !!


Lecture commune réalisée avec
 les membres de mon groupe: 
Les rats de bibliothèque: Ici


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