Camille a une obsession : la mort. Et en même temps l’envie forte d’un destin héroïque, extraordinaire. Elle crée un journal où elle anticipe différentes manières de mourir, où son imaginaire révèle mille possibilités d’enfi n sortir de sa vie sans histoire.
En dépit de sa prémisse macabre, Pratique d’incendie aborde avec humour et fi nesse ces élans qui traversent le début de l’adolescence – amitié, famille, amour, désir, destin – et dévoile les soubresauts d’une conscience inquiète à travers la banalité du quotidien.
Éditeur: Leméac
Genre: Contemporain
Parution: Février 2025
Parution: Février 2025
Dès les phrases initiales, je suis tombée sous le charme de la plume de Kiev Renaud que je lisais pour la toute première fois. Elle m'a rendue nostalgique de mon enfance et m'a remis en pleine face le temps qui passe et les changements qui viennent impérativement avec. Alors que, tout comme Camille, j'ai parcouru mainte et mainte fois à pied le trajet séparant ma maison de celle de ma meilleure amie, je me suis replongée facilement dans cette époque, celle de la fin du primaire et du début du secondaire.
Pratique d'incendie est un petit livre d'exactement cent six pages qui se lit en un seul et unique moment de lecture, du début à la fin. Camille est une fille ordinaire avec un quotidien tout aussi ordinaire qui souhaite avoir un signe qui la distingue pour se démarquer, se faire remarquer. Comme plusieurs autres jeunes de cette catégorie d'âge, elle a besoin de prendre sa place, d'être vue et entendue, mais également de se sentir spéciale.
C'est un livre qui vient avec une odeur d'enfance. Par les mots de l'auteure, je me suis perdue dans mes souvenirs, et je me suis surprise à rire. Kiev nous fait visiter ou revisiter les amitiés, la puberté et le deuil en dressant un portant si réaliste de l'adolescence avec Camille qui partage ses craintes, ses moments de honte, sa curiosité envers les changements de son corps et ses intérêts qui évoluent. Ce personnage et ses pensées ont apporté une belle profondeur à ce court récit.
Merci à Leméac
pour ce récit touchant
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