Après des années de voyages et d'errance, Éli rentre enfin au pays. Une nuit, les étoiles s'éteignent subitement, plongeant le ciel dans l'obscurité. Pour faire face à cette disparition, la narratrice tissera des liens avec sa voisine artiste et son fils, et s'immiscera dans leur quotidien. Sa fascination pour la peintre et son oeuvre ira en grandissant, tandis que de nouvelles questions surgiront : qu'est-ce qui risque de disparaître lorsqu'on part trop longtemps ? Comment renouer avec les siens ? Pourquoi rester ? À quoi s'accrocher ?
Éditeur: Stanké
Genre: Contemporain
Parution: Février 2025
Mais quelle plume! C'est la première chose que je me suis dit en débutant ce livre. Pour son premier roman, Ann-Elisabeth Pilote met la barre haute avec une écriture poétique, douce et sensée qui porte à réfléchir, qui m'a tout simplement remuée. Ce bouquin sur l'enchaînement des événements nous rappelle que toutes situations amènent à quelque chose d'autre et que sans elles nous serions passés à côté de certaines rencontres et de multiples expériences de vie.
Du jour au lendemain, alors que les étoiles disparaissent, Éli a l'impression de perdre tous ses repères et la solitude créée par cette noirceur abyssale l'étouffe, au point qu'elle la fuit. C'est justement par un concours de circonstances qu'Éli fait la connaissance de Francis et de sa mère Margot, une éternelle optimiste qui décèle la lumière, aussi minime soit-elle, dans l'obscurité. Il y a également Tom, le jumeau d'Éli, touchant dans ses gestes pleins d'humanité.
Malgré le petit format de ce livre, contenant seulement cent cinquante-deux pages, j'ai pris plus d'une journée à le lire puisque j'ai préféré me poser et peser chaque mot. C'est une histoire abordant l'importance des gens dans notre vie et comment certains d'entre eux changent notre trajectoire, nous inspirent.
Merci à Stanké
pour cette douce lecture
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