17/02/2022

On meurt tous d'avoir vécu - Karine Vilder

 

New York, 2009. Alors que Michael Jackson vient de s'éteindre, que des attentats secouent l'Irak et que des typhons meurtriers frappent l'Asie du Sud-Est, le journaliste Louky Crapo se sent plus vivant que jamais : après avoir passé près de vingt ans à rédiger des avis de décès pour une agence de presse, il a enfin décroché le poste qu'il convoitait à la section Nécrologie.

Ce travail va bientôt l'entraîner dans une danse macabre bien rythmée dont lui seul sera le chorégraphe. Car, du jour au lendemain, Louky se découvrira un don étrange. Un don qui va complètement changer sa vie… ainsi que celle de plusieurs personnes autour de lui.

Rien n'est possible dans cette histoire complètement déjantée. Mais, en même temps, presque tout est vrai.

Éditeur: Stanké
Genre: Contemporain
Parution: Janvier 2022







Au bout de cette grande aventure qu'est la vie, on meurt tous. Certains plus tôt que d'autres, et de façon parfois plus conventionnelle ou originale. Louky, chargé d'écrire des notices nécrologiques à New York, est plongé dans l'univers fascinant et surprenant de la mort, et il en a vu de toutes les couleurs. 

Alors que la quatrième de couverture me semblait prometteuse, j'ai rencontré quelques difficultés à persévérer dans ma lecture, à ne pas abandonner. Pendant la première moitié du livre, j'ai eu l'impression que l'auteure s'égarait d'un côté et de l'autre, sans fil conducteur. De plus, n'ayant pas développé d'affinités avec le narrateur, j'ai lu ce roman avec un certain détachement. Louky précise les causes de décès des gens qui l'entourent ainsi que celle de certaines célébrités. À quelques reprises, il en énumère certaines qui se prolongent sur plusieurs lignes. Cela crée une grande quantité de détails et, malheureusement, un peu d'ennui. 

Cependant, regroupant certaines morts par catégories, le livre est quand même original. Toutes sortes de décès y passent, quelques-unes plus étonnantes que les autres. D'ailleurs, l'auteure a su attiser ma curiosité envers les Darwin Awards que je ne connaissais pas et qui nous a amené, à ma famille et moi, beaucoup de consternation et de fous rires. Le dernier quart est, quant à lui, plus éclairci et plus léger, ce qui rend la lecture davantage fluide, et se termine de façon plutôt inattendue. 


Merci à Stanké        
pour cette lecture originale





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