Lianne Ménard fait partie de la « génération sandwich », appelée à prendre soin simultanément de ses vieux parents et de ses enfants adultes. Entre les besoins de son père souffrant d'alzheimer, de ses enfants malheureux en couple et de sa petite-fille qui annonce son intention de devenir un garçon, Lianne se sent débordée et épuisée. Culpabilité, liens familiaux, rapports intergénérationnels : Hélène Koscielniak montre à nouveau son talent pour scruter le quotidien et traiter de problèmes sociaux actuels avec un réalisme désarmant.
Éditeur: L'Interligne
Genre: Récit
Parution: Mars 2020
En tout premier lieu, l'auteure présente Lianne, une femme à l'aube de ses soixante ans. Cette dernière a de la difficulté à se faire plaisir, à prendre soin d'elle sans que la culpabilité prenne le dessus. Elle passe chaque seconde de ses temps libres à prendre les gens de son entourage sous son aile. Elle se retrouve immanquablement divisée entre les besoins de son conjoint qui ressent l'envie de l'avoir davantage à ses côtés, ses loisirs avec sa meilleure amie, son travail, l'aide à domicile qu'elle apporte à son père et les situations, plus ou moins compliquées, de tout un chacun.
Plus que le récit avance, Lianne apprend à se redéfinir et à s'affirmer. C'est une femme qui est à l'écoute de ses proches, et elle s'efforce d'essayer de les comprendre, de se mettre à leur place. Dominique, le père de Lianne, a aussi une grande présence dans ce récit. Cet homme, octogénaire, plonge parfois dans ses souvenirs et partage quelques moments de son passé au lecteur. Il expose également ses sentiments et la façon dont il se sent diminué, infantilisé. Les difficultés et les désagréments qu'entraînent la vieillesse ainsi que le caractère et les pensées des gens dans cette situation sont bien mis à l'avant et portent à réflexion. L'auteure peint un tableau moderne et juste en abordant plusieurs sujets forts d'actualité tels que la transsexualité, la démence, l'alzheimer, la violence conjugale et, bien évidemment, la vieillesse. Je tiens à vous rassurer, ce roman n'est pas sombre pour autant puisqu'il est rempli d'anecdotes parfois cocasses, parfois touchantes.
Plus que le récit avance, Lianne apprend à se redéfinir et à s'affirmer. C'est une femme qui est à l'écoute de ses proches, et elle s'efforce d'essayer de les comprendre, de se mettre à leur place. Dominique, le père de Lianne, a aussi une grande présence dans ce récit. Cet homme, octogénaire, plonge parfois dans ses souvenirs et partage quelques moments de son passé au lecteur. Il expose également ses sentiments et la façon dont il se sent diminué, infantilisé. Les difficultés et les désagréments qu'entraînent la vieillesse ainsi que le caractère et les pensées des gens dans cette situation sont bien mis à l'avant et portent à réflexion. L'auteure peint un tableau moderne et juste en abordant plusieurs sujets forts d'actualité tels que la transsexualité, la démence, l'alzheimer, la violence conjugale et, bien évidemment, la vieillesse. Je tiens à vous rassurer, ce roman n'est pas sombre pour autant puisqu'il est rempli d'anecdotes parfois cocasses, parfois touchantes.
Merci aux Éditions L'Interligne
pour ce portrait réaliste
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