« Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire. » August Pullman voudrait être un garçon de dix ans ordinaire. Il fait des trucs ordinaires. Il mange des glaces. Il joue sur sa DS. Il fait du vélo. Mais Auggie est loin d'être ordinaire. Lorsqu'un enfant ordinaire entre dans un square, les autres enfants ordinaires ne s'enfuient pas en hurlant. Quand un enfant est normal, les gens ne le fixent pas partout où il va. Né avec une malformation faciale, Auggie n'est jamais allé à l'école. À présent, pour la première fois, il va être envoyé dans un vrai collège… Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux, malgré tout ?
Éditeur: PKJ
Distributeur: Interforum Editis Canada
Genre: Récit / Sentimental
Parution: Octobre 2017
Ce livre est divisé en plusieurs parties et, sincèrement, c'est un ajout grandiose au récit. Cela nous permet de voir comment chaque personnage important du livre voit et vit la situation. En tout premier lieu, on découvre Auggie, 10 ans. Un petit garçon qui se sent comme les autres, avec raison, puisqu'il aime tout ce que les jeunes de son âge peuvent aimer. Mais, il y a un mais: August est un garçon ordinaire avec un visage particulier. Dès les premières lignes, le texte est venu me chercher: Auggie est un petit garçon qui ne souhaite qu'être aimé, accepté et jouer avec les autres enfants. C'est touchant et les phrases de R.J. Palacio nous vont droit au cœur.
Le père de Auggie, Nate, a un grand sens de l'humour qui allège beaucoup les situations, les moments les plus lourds. Sa sœur, Via, prend aussi la parole. On voit les conséquences sur sa vie. C'est poignant de voir les répercussions sur sa vie, mais aussi de prendre conscience de l'amour indéniable qu'elle a toujours envers son frère, malgré tout. Ensuite, c'est au tour de Summer, une amie de Auggie à l'école. Cette fillette m'a vraiment émue par sa vision, sa façon de voir Auggie pour ce qu'il est à l'intérieur et, plus encore, pour ne pas comprendre les réactions si mesquines des autres. Elle a une grande empathie qui lui permet de le traiter comme tous les autres, de se mettre dans sa peau.
"J'aimerais bien que ce soit tous les jours Halloween.
On porterait tous des masques.
Comme ça, on pourrait prendre le temps d'apprendre à se connaître
avant de dévoiler nos visages."
Le directeur est un de mes personnages préférés. Il a une grande compréhension vis-à-vis la situation: il fait les choses avec respect, ouverture d'esprit et légèreté. Comme narrateur, il y a aussi Jack, un ami d'école, Justin, le copain de cœur de Via, Miranda, une amie d'enfance de Via. Tous les changements de narrateurs sont bien indiqués. Il est donc facile de suivre l'histoire et de se mettre dans la tête de chacun d'entre eux.
Dès les premières pages, je me suis dit: "Ça y est, un autre livre qui va me faire pleurer". Mais, par-dessus le côté triste de la situation, c'est l'évolution de la vision des autres, les amitiés qui se lient, ainsi que la force et le courage de Auggie qui ressortent de ce roman et qui m'ont le plus marquée.
Merci à Interforum Canada
pour cette lecture touchante
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