« Durant mon existence, j’ai tué vingt-et-une personnes, j’ai commis des milliers de cambriolages, vols ou actes de pyromanie. Et je n’en éprouve pas le moindre remord. Je n’ai pas de conscience et ça ne me trouble pas le moins du monde. Je ne crois pas en l’humanité, ni à Dieu ou au Diable. Je hais viscéralement cette putain de race humaine, y compris moi-même. Si vous prenez la peine d’examiner en détail tous mes crimes, vous vous rendrez compte que j’ai toujours suivi une seule et unique idée dans l’existence. M’attaquer aux plus faibles, aux plus vulnérables et à ceux qui n’étaient pas sur leur garde.» Carl Panzram, Matricule 31614
Moi, serial killer réunit pour la première fois en un volume des confessions, des textes autobiographiques, des nouvelles, des dessins, des peintures, inédits ou rares, de tueurs en série, de meurtriers de masse et autres criminels, qu’ils soient français ou étrangers. Ces récits sont rassemblés, traduits, préfacés et commentés
par Stéphane Bourgoin.
par Stéphane Bourgoin.
Éditeur: Grasset
Distributeur: Hachette Canada
Genre: Faits Vécus / Autobiographie
Parution: Janvier 2018
Stéphane Bourgoin est un expert dans son domaine: les tueurs en série. Il en a rencontrés soixante-dix-sept et étudié le cas d'un millier d'autres. Assez impressionnant comme statistiques! Les criminels présents dans ce livre sont des gens qui n'aiment pas la race humaine et, dans quelques cas, leur propre personne. On recule au début des années mille neuf cents pour plusieurs d'entre eux dont Henri Vidal, Carl Panzram et Fritz Haarmann. L'auteur livre des informations sur leur enfance, leur parcours carcéral (nom de l'établissement, les motifs et la durée d'incarcération) incluant parfois de multiples évasions, leurs dernières paroles avant leur exécution qui sont dans certains cas assez bizarres ou encore leurs fantasmes en terme du crime rêvé. Ce sont des criminels morts, pour la plupart d'entre eux, par la peine de mort.
L'auteur nous fait voyager aux quatre coins du globe: il y a des criminels Allemands, Américains, Français, Britanniques et Suisses. Leurs meurtres sont détaillés, parfois étape par étape, et chacun d'entre eux a ses habitudes, ses spécificités. Certains ont même gardé des trophées de chasse tels que des sous-vêtements, des parties du corps ou encore des enregistrements sonores des cris de leurs victimes. L'auteur narre des bouts de la vie de ces meurtriers tout en appuyant ses dires par des passages de leur journal ou de leur manifeste, ainsi que des morceaux d'interrogatoires.
Une mini section au centre présente des archives de presse, des dessins, des lettres, des photos des criminels ou encore du chasseur ayant arrêté un duo de meurtriers. La seule petite chose négative que j'ai à dire est le fait que l'ordre du texte m'a parfois mélangée: un événement est amené et on se retrouve ensuite quelques mois auparavant. Alors qu'il y a plusieurs jours, mois et années d'évoqués, c'est parfois plus difficile de se repérer dans le temps. Outre ce détail, ce sont des récits tout de même intéressants à lire, malgré la nature des révélations.
Stéphane Bourgoin est un expert dans son domaine: les tueurs en série. Il en a rencontrés soixante-dix-sept et étudié le cas d'un millier d'autres. Assez impressionnant comme statistiques! Les criminels présents dans ce livre sont des gens qui n'aiment pas la race humaine et, dans quelques cas, leur propre personne. On recule au début des années mille neuf cents pour plusieurs d'entre eux dont Henri Vidal, Carl Panzram et Fritz Haarmann. L'auteur livre des informations sur leur enfance, leur parcours carcéral (nom de l'établissement, les motifs et la durée d'incarcération) incluant parfois de multiples évasions, leurs dernières paroles avant leur exécution qui sont dans certains cas assez bizarres ou encore leurs fantasmes en terme du crime rêvé. Ce sont des criminels morts, pour la plupart d'entre eux, par la peine de mort.
L'auteur nous fait voyager aux quatre coins du globe: il y a des criminels Allemands, Américains, Français, Britanniques et Suisses. Leurs meurtres sont détaillés, parfois étape par étape, et chacun d'entre eux a ses habitudes, ses spécificités. Certains ont même gardé des trophées de chasse tels que des sous-vêtements, des parties du corps ou encore des enregistrements sonores des cris de leurs victimes. L'auteur narre des bouts de la vie de ces meurtriers tout en appuyant ses dires par des passages de leur journal ou de leur manifeste, ainsi que des morceaux d'interrogatoires.
Une mini section au centre présente des archives de presse, des dessins, des lettres, des photos des criminels ou encore du chasseur ayant arrêté un duo de meurtriers. La seule petite chose négative que j'ai à dire est le fait que l'ordre du texte m'a parfois mélangée: un événement est amené et on se retrouve ensuite quelques mois auparavant. Alors qu'il y a plusieurs jours, mois et années d'évoqués, c'est parfois plus difficile de se repérer dans le temps. Outre ce détail, ce sont des récits tout de même intéressants à lire, malgré la nature des révélations.
Merci à Hachette Canada
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