Achats
. L'affaire Mélodie Cormier - Guillaume Morrissette
Averia - T6 - Kodos - Patrice Cazeault
Réceptions / SP:
Kaïsha - T4 - L'héritière des mondes - Élisabeth Camirand
William et Eva - T1 - À un fil du bonheur - Mélanie Calvé
Les MILFS - T1 - Au Pérou - Élodie Loisel
Danger ma belle-mère débarque - Catherine Bourgault
Kaïsha - T1 - L'enfant des trois mondes - Élisabeth Camirand
Chez Gigi - T1 - Le petit restaurant du coin - Rosette Laberge
Corps étranger - Ariane Charland
Le chercheur d'âme - Steve Laflamme
Le potager - Marilyne Fortin
Blanche-Neige - LP Sicard
Malragon - T1 - L'exploration du continent maudit
Peter Pan - Simon Rousseau
Les gens que je rencontre, les livres que je lis, mes
souvenirs d’enfance, mes souvenirs de famille, en fait tout m’inspire. Tout le
monde peut se trouver dans un de mes livres à un moment donné.
- - Rosette
Laberge
L’inspiration vient vraiment de tout.
Ça vient de ce qu’on a lu soi-même. Je suis un joueur de jeux vidéo alors c’est
une source d’inspiration qui est légitime également. Au-dessus de tout ça, c’est
notre vie et ce qu’on aimerait faire, nos propres passions. Moi, je me suis
toujours dis : « J’aimerais ça vivre ces choses-là, mais étant
donné que c’est impossible, tiens je vais l’écrire ». C’est ma façon de le
vivre en fait. C’est sûr qu’il y en a qu’on ne veut pas vivre. On est d’accord,
hein? Les contes interdits, on s’entend que ce n’était pas un désir caché, loin
de là. Mais ça, tu vois, c’est inspiré de l’horreur, de la réalité autour de
nous.
- - LP
Sicard
Beaucoup l’imaginaire. Je vis
beaucoup dans ma tête. C’est sûr que ce qui m’inspire ce n’est pas du réel,
plutôt du rêve.
- - Evelyne
Croteau
L’ensemble des gens que j’aurais
voulu éliminer dans ma vie et que je ne peux pas parce que la loi me
l’interdit. Toutes les actualités. Tous les gens qui sont hors la loi
m’inspirent d’une façon ou d’une autre parce que leurs motivations m’inspirent.
J’aime savoir le pourquoi du comment. En créant moi-même des magouilles, je
suis capable de justifier les actes de certains personnages. Donc, j’écris
parce que j’aime créer et avec l’écriture tu n’as aucunes limites.
- - Guillaume
Morrissette
C’est une question très personnelle et je crois que c’est
peut-être la première fois que je vais répondre vraiment à cette question. Quand
j’étais petite, j’étais bercée par une histoire que mes grands-parents ont
vécue et j’ai commencé à écrire pour pouvoir un jour la raconter. Je ne l’ai
pas encore écrite parce que je n’en suis pas encore capable, mais un jour je
pourrai l’écrire et c’est pour cela que je suis devenue écrivain.
- - Élodie
Loisel
Le point de départ de l’écriture a été un roman que j’ai lu
quand j’avais quatorze ans (La nuit des temps, René Barjavel). J’ai pleuré à la
fin de ce livre-là et quand je l’ai fermé je me suis dit : « Ok c’est
ça que je veux faire dans la vie. Je veux procurer des émotions aux
gens. » Et, à partir de là, j’ai commencé à écrire et je ne me suis plus
arrêtée.
- - Magali
Laurent
Les (livres de la collection) Tabou c’est vraiment pour faire connaître des réalités différentes
que, je trouve, on ne connaît pas assez ou sur lesquelles on a des préjugés ou
des idées préconçues. Pour briser ça. Comme Un
coup de poignard, je trouvais qu’il n’y avait rien là-dessus pour les
jeunes. On n’était pas au courant et cela touche beaucoup de filles. Je me suis
dit : « Ça prend quelque chose ». Corps étranger c’était vraiment parce que, moi aussi, j’avais des
idées préconçues. J’ai commencé à m’y intéresser et j’ai voulu faire connaître
cette réalité. Faire connaître que les personnes tétraplégiques, mais
handicapées en général peuvent avoir une vie épanouie, une vie amoureuse, une
vie sexuelle. C’est ce que j’ai voulu dire.
- - Ariane
Charland
Parce que j’ai plein d’affaires à dire et c’est une façon de
parler sans me faire interrompre.
- - Guillaume
Morrissette
Quel est ton plus beau
souvenir du salon du livre?
En fait, ce sont tous les salons du livre qui font partie de
mes plus beaux souvenirs. J’adore venir au Salon du livre. Tu rencontres un
paquet de gens qui te donnent une dose d’amour incroyable. Écoute, les gens qui
viennent nous voir c’est parce qu’ils ont aimé nos romans. C’est bien rare que
quelqu’un va venir nous donner de la m*** au Salon. Et au début, on (Simon, LP,
Christian, Yvan) était de simples collègues de travail. On ne se voyait pratiquement
jamais et très rapidement on a développé une réelle amitié. Notre petit gang pour les contes, nous sommes
vraiment très proches. Des fois même plus proches qu’avec certains membres de notre
famille : on se dit des affaires qu’on dirait pas à personne. Mes plus
beaux souvenirs c’est de côtoyer, à chaque jour de Salon, mes amis, mes
collègues. On va souper ensemble et on sort prendre un verre.
Parmi mes plus beaux souvenirs, c’est quand les gens qui viennent
te voir ont lu tes romans et qu’ils t’en parlent tellement avec enthousiasme.
Des fois, ils en savent plus que toi-même sur tes romans. C’est fabuleux. Tu
sors d’ici avec le cœur gros comme ça et même des fois l’égo un peu démesuré.
Ça fait du bien.
- - Yvan
Godbout
C’est il y a deux ans. Une fille est venue me voir et elle me
dit : « J’ai amené ton livre avec moi à Paris. Tu m’as
accompagnée pendant tout mon voyage. » Ensuite, elle a sorti de sa poche
une petite tour Eiffel. « C’est un porte-bonheur et c’est pour toi. »
Depuis ce temps-là, je le traîne dans ma sacoche. Ça m’a beaucoup touchée
qu’elle pense à acheter quelque chose pour moi et venir me voir.
- - Catherine
Bourgault
C’est lorsque je suis venue au Salon du livre pour la
première fois avec La fabrica.
C’était une première pour moi. Quand je suis arrivée, il y avait un panneau
lumineux avec la couverture de La fabrica
avec ma face et tout plein de livres en dessous. J’ai comme eu un choc
émotionnel. Ç’était concret et au-delà de mes espérances. Je n’aurais jamais
cru dans ma vie, qu’un moment donné, j’aurais une petite place comme ça qui
serait réservée pour moi au Salon du livre.
- - Marilyne
Fortin
C’est dur de dire un
bon souvenir. Moi, ce que j’aime et que j’apprécie, c’est d’arriver et d’être
nouvelle. De penser qu’on va être seul au salon du livre et que personne ne va
venir nous voir. Mais non, les gens sont super sympathiques, les lecteurs
arrivent et ils viennent jaser. Je dirais que l’ouverture des lecteurs est mon
premier souvenir. J’avais tellement peur, mais finalement ça se passe super
bien.
- - Mélanie Tremblay
Il y en a trop. Honnêtement, ça va peut-être paraître cucul,
mais c’est chaque fin de Salon de livre; lorsque je mets sur ma page facebook
toutes les photos que j’ai prises et que je peux voir toutes les personnes, les
garçons, les filles, les jeunes, les plus vieux, qui sont parties avec Kaïsha.
Et, littéralement, chaque personne qui vient te voir parce qu’elle connaît la
série, qui vient chercher un nouveau tome ou qui a juste envie de venir nous dire
bonjour et qui ait pris le temps de se déplacer. C’est le cumul de tout ça qui
est juste extraordinaire et je ne peux pas en nommer un qui était plus beau que
les autres.
- - Élisabeth
Camirand
Mon plus beau souvenir est celui du Salon du livre de
Trois-Rivières. J’ai gagné le prix des lecteurs deux fois en ligne là-bas.
Alors c’est d’avoir été celui qui a vendu le plus de livres. C’est ma région,
c’est ma place. Donc, c’est comme une espèce de tape dans le dos que j’ai eue
du monde de chez nous.
- - Guillaume
Morrissette
Que préfères-tu au
salon du livre?
C’est qu’il y a de tout. Il y en a pour les enfants, il y en
a pour les adultes. Ça me fascine et j’aime bien ça parce que je peux trouver
justement mes cadeaux de Noël pour tout le monde, autant mes enfants que mes
parents et les gens que j’aime. J’aime bien le salon du livre pour la variété.
- - Marilyne
Fortin
Quand vous lisez mon livre, je ne suis pas là. Est-ce que tu
ris? Est-ce que tu pleures? Est-ce
t’aimes ça, tu n’aimes pas ça? Quand tu prends la peine de te déplacer pour
venir me voir et me dire que tu as aimé ça, je retourne chez moi remplie
d’énergie. C’est ce qui fait que, là, je vais écrire la suite ou un autre. Ça
me pousse à être meilleure parce que c’est le seul contact que j’ai avec les
lecteurs, ou presque. Sinon, je suis vraiment seule à écrire dans mon salon.
Là, ça me permet d’avoir un peu le pouls.
- - Catherine
Bourgault
Sincèrement, ce sont les rencontres. De voir le monde, les
auteurs, tout le peuple en même temps. Pouvoir placoter, entendre le monde dire
ce qu’ils ont aimé, ce qu’ils n’ont pas aimé. De voir les gens parce que quand
tu écris tu es très solitaire.
- - Guillaume
Morrissette
On rencontre d’autre auteurs. C’est le fun de voir ce que les autres font.
- - Evelyne
Croteau
Je préfère rencontrer mes lecteurs desquels j’ai été le
dernier choix. Ceux qui ont fait tout le tour et qui ont choisi mes livres.
Ceux-là particulièrement. J’adore aussi les rencontres avec les autres auteurs.
- - Élodie
Loisel
Autant rencontrer mes lecteurs que faire découvrir mes
nouveaux romans. Rencontrer mes amis auteurs qui sont devenus mes grands chums. Rencontrer des passionnés de
lecture qui viennent nous voir et qu’on retrouve à chaque année. Aussi le fait
d’être dépaysé. C’est totalement différent de mon travail, c’est une autre
ambiance.
- - Christian
Boivin
Ce que je préfère en premier lieux c’est de rencontrer les
gens. Alors que ce soit les lecteurs, les autres auteurs, les éditeurs. Moi je
travaille à la maison : je suis réviseure linguistique et je suis auteure.
Alors, le Salon pour moi c’est vraiment une belle occasion de socialiser et de
voir du monde en plus d’avoir une belle rétroaction de mes lecteurs par rapport
à ce que j’écris et de les rencontrer. Ça c’est vraiment un gros bonheur.
- - Magali
Laurent
C’est vraiment la
rencontre avec les auteurs, les blogueurs, les gens qui me suivent. Et, souvent,
là on est sur facebook et on jase et là finalement les gens arrivent en avant
de toi et wow! Cette après-midi, j’ai eu une madame super heureuse : « ALLO
!! Je veux prendre une photo avec toi. J’ai lu tes deux livres! » Et là,
tout d’un coup, je lui demande : « Est-ce qu’on se connait? « Oui
Céline Boisjoly! » Ah! bin là, je sais c’est qui !! Ce n’était pas évident,
car sa photo de profil c’est une fleur. De pouvoir mettre un visage sur un nom,
je pense que c’est ça que je préfère. De se voir en chair et en os : le
contact humain.
- - Mélanie Tremblay
As-tu une anecdote
concernant le Salon du livre à raconter?
Vraiment le Salon du livre de Montréal, chaque année, c’est
vraiment une belle histoire et je pense que cette année cela a été une histoire
un peu rocambolesque. C’est-à-dire que lorsque je suis arrivée, je suis allée
dans un hôtel qui était un taudis. Donc, cela a été horrible. Le premier soir,
à Montréal, j’ai dû changer d’hôtel. Mais en fait, avoir vécu cette expérience
m’a donné l’idée d’écrire un livre là-dessus. Pour l’instant, c’est une
anecdote qui s’est passée il y a deux jours, mais dans quelque temps je pourrai
la raconter en disant : « Vous savez, l’année dernière, au Salon
du livre de Montréal, je suis allée dans un hôtel qui m’a donné envie d’écrire
un thriller. »
- - Élodie
Loisel
Hier, j’ai vu une amie du secondaire que je n’avais pas vu
depuis 21 ans. C’était le fun. On a
jasé et on est allé dîner ensemble.
- - Ariane
Charland
L’année passée, je mangeais du chocolat et il y a un lecteur
qui voulais prendre mon livre et je lui en ai offert. Et, là, le gars recule
vraiment loin et dit : « Je suis allergique, je pourrais mourir
si je touche au chocolat. » Donc, j’ai déjà failli tuer un lecteur au
Salon du livre. Maintenant, je prends des précautions : je ne mange plus
de chocolat au Salon du livre.
- - Patrice
Cazeault
Oui j’en ai une, une sacriboire à part ça! À Trois-Rivière,
à chaque année, à la fin du Salon de livre, on va jouer de la musique en bas, et
un soir c’est moi qui fait de la musique. J’ai un piano, ma guitare et tout et
ça commence à être assez le bordel : les bières coulent à flots on joue et
là Pat Senécal entre dans le salon. À ce moment-là, moi, je suis le p’tit gars
pas connu, il connait Trois-Rivières, mais nulle part ailleurs. Il y a
quelqu’un qui vient me voir et qui me dit : « Pat aimerait ça
chanter une toune de Pink Floyd. » Mais là on commence à être gorlot un p’tit peu. Pat vient jouer
avec moi et on a filmé ça. On a chanté et là ça dégénère complètement. On a
joué Wish you were here et Comfortably numb. C’était vraiment
débile mental !!
- - Guillaume
Morrissette
Catherine Bourgault
. Je t’aime… moi non plus – T2 : Mars 2018
Cynthia Havendean
. Écrire plein de livres, beaucoup de livres.
. Teen Fallen qui va sortir bientôt. Mon premier fantastique.
. Collection psychotique. Que des livres sur des sociopathes.
Simon Rousseau
. Un polar, un
thriller un peu semblable à Peter Pan, mais plus élaboré, moins trash et plus complexe.
. Nous sommes encore en débat à savoir si l’on fait d’autres
contes ou non, nous autres les quatre.
. J’ai un projet un peu spécial. Moi, j’étudie en histoire à
l’université et nous avons un cours de vulgarisation de l’histoire. Comme
projet d’école, j’ai proposé d’écrire un roman de vulgarisation d’histoire sur
l’époque des pirates. Là, j’ai des assistants de recherche qui sont mes
collègues de classe et on commencerait, peut-être, l’écriture d’un roman sur
l’époque des pirates cet été.
Élisabeth Camirand
. Moi, je viens de finir ma série, donc mes projets
littéraires pour l’année à venir c’est une sabbatique et me reposer.
Sérieusement, j’ai quelques projets en tête, mais, pour le moment, je n’ai rien
commencé à écrire. Je n’ai pas fait de plan, donc cela demeure dans le flou.
C’est clair que ce n’est pas mon dernier roman, mais je n’ai rien qui s’en
vient au courant de l’année prochaine.
Mickael Koudero
. Là, je termine le second roman. Il me reste 80 pages, donc
il est presque terminé. Il va être très noir, plus encore que le premier. Ça va
se passer entre la France, la République Tchèque et la Roumanie.
. Un recueil de nouvelles avec plusieurs auteurs qui sortira
au mois de mars en France aux éditions J’ai lu.
Patrice Cazeault
. J’ai un Western fantasy qui s’en vient en septembre 2018.
Nouveau roman, nouvel univers, nouveaux personnages. J’ai bien hâte de vous
montrer ça.
Guillaume Morrissette
. Je suis en édition
pour un livre qui s’appelle Deux coups de
pied de trop qui va sortir au mois de mars 2018. C’est un roman policier
sur la légitime défense. Un homme rentre par effraction dans une maison et le
propriétaire des lieux, qui ne devait pas être là, est là et lui cr*** une
volée et l’autre ne s’en sort pas. Alors, voilà, ça commence comme ça.
. J’ai aussi en septembre 2018 un livre qui s’appelle L’oracle et le révolver qui est un
thriller psychologique. Un homme qui s’appelle Joseph se réveille catapulté roi
ou maire d’un pays. Il ne sait pas trop, mais il est le magistrat numéro 1 et
sa première tâche est d’exécuter un homme qui a été condamné à mort. Mais
Joseph dit : « Non, moi je ne fais pas ça » et tout le monde
lui dit qu’il n’a pas le choix puisqu’il est le roi.
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