Janvier 1984, Montréal.
À la sortie de l’école, Véronique Rocheleau est abordée par un homme qui prétend la connaître. Convaincue par le discours de l’inconnu, la fillette de huit ans abandonne ses amies et le suit.
Véronique n’a aucune idée du cauchemar dans lequel l’attire François, celui dont le nom la hantera durant les trente prochaines années.
Loin de s’arrêter à l’enlèvement, ce livre expose les conséquences qu’un tel drame peut engendrer chez la victime.
Et si le plus difficile était de survivre ?
Éditeur : De Mortagne
Publication : Octobre 2016
Genre : Fait Vécu
Au tout début l'auteur prend le temps de nous exposer son choix, et c'est avec ses mots qu'on voit aussitôt que ce récit à été fait avec une grande humanité, la plus grande qui soit.
Le texte nous fait naviguer entre les impressions de Véronique, celui de sa mère et des éléments d'enquête. Cette façon de procéder nous donne accès à toutes les informations nécessaires, mais surtout nous ouvre aux émotions, aux sentiments et à la détresse de chaque partie.
Je dois avouer que j'ai eu de la difficulté, émotionnellement parlant. Étant maman de trois jeunes enfants (4, 5 et 6 ans), je les imaginais ne pas rentrer à la maison le soir après l'école, et cela me faisait royalement paniquer. Avec le récit, il n'est aucunement difficile de se mettre dans la peau de la maman au cœur brisé qui attend sa petite puce, et qui réalise en quelques minutes qu'elle ne reviendra pas, victime d'enlèvement.
On creuse les souvenirs d'une femme pour déterrer les plus durs moments de sa vie. On découvre une petite fille de 8 ans, qui malgré la peur, a du courage au ventre et une belle maturité pour son âge. Le courage dont elle fait preuve à un si jeune âge m'a subjuguée.
Malheureusement, on voit aussi cette petite fille et ses proches se transformer sous nos yeux. C'est un roman dans lequel le mot force ressort en grand. On observe celle des parents qui sont plongés dans une telle impuissance pendant les jours de recherches, ainsi que les jours et les années qui ont suivis. Des parents qui ont essayé de jongler de leur mieux avec cette situation. Mais aussi la force d'une petite fille qui aurait tellement pu décider de capituler à n'importe quel moment de sa vie. J'ai eu des frissons, et certainement des larmes aux yeux. J'ai eu de la peine pour ce qu'elle a vécu, mais aussi pour les pensées qu'elle a extériorisées et la façon dont elle se voyait. C'est l'histoire d'une vie, un combat de plusieurs années.
On peut aussi apprécier le travail de titan des policiers qui ont eu une volonté de fer. Et d'un autre côté plus grotesque on voit réellement jusqu'où certains opportunistes peuvent aller, en oubliant totalement le respect des gens.
Les mots de Véronique ont aussi l'effet de nous sensibiliser en tant que parents. On se rend vraiment compte que le manque de communication et les non-dits peuvent créer de grands malentendus, et peut-être même empirer la situation, autant pour l'enfant que pour le parent. Que malgré leur jeune âge et notre envie de les protéger, que les enfants sont peut-être plus aptes à comprendre certaines choses, et à participer avec nous aux prises de décisions. Que parler peut éviter des situations indésirables et peut-être même leur épargner certaines épreuves supplémentaires. Le texte m'a beaucoup sensibilisée en tant que maman.
À la fin, c'est une très belle initiative de laisser des pistes, des liens et des informations pour aider la prévention, et peut-être aussi rassurer, un peu, certains parents après ce texte émouvant. Carl Rocheleau nous offre une belle conclusion, avec un retour aux bases importantes : le dialogue, l'écoute, l'amour et encore de l'amour. Un livre sur la conscientisation, la prévention, la sensibilisation, et des prises de conscience.
Chère Véronique, je te souhaite de trouver le bonheur, et surtout la paix que tu mérite. Ton histoire m'a touchée droit au cœur.
Du même auteur:
L'amour est dans le champ: X
Au tout début l'auteur prend le temps de nous exposer son choix, et c'est avec ses mots qu'on voit aussitôt que ce récit à été fait avec une grande humanité, la plus grande qui soit.
Le texte nous fait naviguer entre les impressions de Véronique, celui de sa mère et des éléments d'enquête. Cette façon de procéder nous donne accès à toutes les informations nécessaires, mais surtout nous ouvre aux émotions, aux sentiments et à la détresse de chaque partie.
Je dois avouer que j'ai eu de la difficulté, émotionnellement parlant. Étant maman de trois jeunes enfants (4, 5 et 6 ans), je les imaginais ne pas rentrer à la maison le soir après l'école, et cela me faisait royalement paniquer. Avec le récit, il n'est aucunement difficile de se mettre dans la peau de la maman au cœur brisé qui attend sa petite puce, et qui réalise en quelques minutes qu'elle ne reviendra pas, victime d'enlèvement.
On creuse les souvenirs d'une femme pour déterrer les plus durs moments de sa vie. On découvre une petite fille de 8 ans, qui malgré la peur, a du courage au ventre et une belle maturité pour son âge. Le courage dont elle fait preuve à un si jeune âge m'a subjuguée.
Malheureusement, on voit aussi cette petite fille et ses proches se transformer sous nos yeux. C'est un roman dans lequel le mot force ressort en grand. On observe celle des parents qui sont plongés dans une telle impuissance pendant les jours de recherches, ainsi que les jours et les années qui ont suivis. Des parents qui ont essayé de jongler de leur mieux avec cette situation. Mais aussi la force d'une petite fille qui aurait tellement pu décider de capituler à n'importe quel moment de sa vie. J'ai eu des frissons, et certainement des larmes aux yeux. J'ai eu de la peine pour ce qu'elle a vécu, mais aussi pour les pensées qu'elle a extériorisées et la façon dont elle se voyait. C'est l'histoire d'une vie, un combat de plusieurs années.
On peut aussi apprécier le travail de titan des policiers qui ont eu une volonté de fer. Et d'un autre côté plus grotesque on voit réellement jusqu'où certains opportunistes peuvent aller, en oubliant totalement le respect des gens.
Les mots de Véronique ont aussi l'effet de nous sensibiliser en tant que parents. On se rend vraiment compte que le manque de communication et les non-dits peuvent créer de grands malentendus, et peut-être même empirer la situation, autant pour l'enfant que pour le parent. Que malgré leur jeune âge et notre envie de les protéger, que les enfants sont peut-être plus aptes à comprendre certaines choses, et à participer avec nous aux prises de décisions. Que parler peut éviter des situations indésirables et peut-être même leur épargner certaines épreuves supplémentaires. Le texte m'a beaucoup sensibilisée en tant que maman.
À la fin, c'est une très belle initiative de laisser des pistes, des liens et des informations pour aider la prévention, et peut-être aussi rassurer, un peu, certains parents après ce texte émouvant. Carl Rocheleau nous offre une belle conclusion, avec un retour aux bases importantes : le dialogue, l'écoute, l'amour et encore de l'amour. Un livre sur la conscientisation, la prévention, la sensibilisation, et des prises de conscience.
Chère Véronique, je te souhaite de trouver le bonheur, et surtout la paix que tu mérite. Ton histoire m'a touchée droit au cœur.
Du même auteur:
L'amour est dans le champ: X
pour ce touchant témoignage
Merci pour cette belle critique si complète :)
RépondreSupprimerJe constate que mon message a trouvé son chemin, et que l'histoire de ma soeur aura touché mes lectrices comme je le souhaitais.
des que jai vue le livre je les tout de suite acheter! il a lair excellent
RépondreSupprimerexcellent!!!
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